Le modèle français de la régulation de la gestion d’actifs connaît actuellement de profonds bouleversements avec d’une part la transposition de la directive OPCVM IV et d’autre part la récente adoption au Parlement européen de la directive AIFM ( Alternative Investment Fund Manager) qui doit faire l’objet d’une approbation formelle du Conseil avant de pouvoir être transposée dans les droits nationaux.
Face à ces évolutions significatives, l’industrie financière et les pouvoirs publics ont conjointement lancé une démarche résolument volontariste visant au travers de comités de Place à faire émerger des axes stratégiques prioritaires qui permettraient à l’industrie française de bénéficier pleinement des nouvelles opportunités transfrontières offertes par la législation communautaire.
Ces axes stratégiques repris par le Haut Comité de Place présidé par Christine Lagarde devraient trouver une déclinaison concrète dans les tout prochains mois.
L’objectif recherché in fine est de concilier le maintien d’un haut niveau de protection des épargnants français tout en veillant à permettre aux acteurs de la gestion d’évoluer dans un cadre règlementaire propice au développement de leur compétitivité à l’échelle européenne et internationale.
Quels sont les leviers législatifs et réglementaires dont devraient disposer les sociétés de gestion pour améliorer la commercialisation des fonds français ?
Dans quelle mesure les professionnels des métiers titres seront-ils amenés à développer de nouveaux services et à renforcer leur accompagnement pour permettre aux gestionnaires de tirer avantage des passeports européens ?
Cet Amphi répond à ces questions et expose les principaux chantiers qui mobiliseront l’ensemble des participants du marché de la gestion dans les prochaines années.