L’industrie bancaire est, depuis trois ans, au cœur de toutes les préoccupations du pouvoir politique jusqu’au citoyen en passant par les banques centrales, les régulateurs,… et ce dans la plupart des pays industrialisés.
La récente orientation donnée par le Comité de Bâle consistant à présenter de nouvelles règles de calcul du nouveau ratio de solvabilité en est l’un des derniers exemples en date. Les établissements français figurent parmi les plus résilients comme en témoignent les stress tests récemment organisés.
Dans ce contexte de sortie de crise où le renforcement de la régulation est à l’ordre du jour au plan français avec la création de l’ACP et du Conseil de Régulation Financière et du risque systémique, au plan européen avec le futur Comité européen du risque systémique et international avec la transformation du Forum de stabilité financière devenu le Conseil de stabilité financière.
Dans ce contexte, l’industrie bancaire est naturellement très attentive aux questions relatives au capital donc à la trésorerie et aux conditions d’accès à la liquidité Banque Centrale. C’est pourquoi cet Amphi traite du collatéral, de sa gestion et du rôle croissant qu’il joue.
Les exposés suivants permettent d’y voir plus clair sur l’accroissement des besoins en collatéral et sur les mesures prises par les banques centrales, sur la dimension nouvelle prise par le collatéral pour les grands établissements financiers dans un contexte où les transactions sécurisées connaissent un net accroissement et enfin, sur la contribution des infrastructures de marché à la liquidité de ces établissements financiers.
Cet Amphi est aussi l’occasion de reparler du fameux triangle magique formé par T2, T2S et CCBM 2, et de disposer d’informations récentes sur ce dernier.